ALIMA, l’ONG médicale internationale à visage humain, qui met au cœur de son modèle, la co-construction des projets et des parcours professionnels
PRÉSENTATION ALIMA
**L’ESPRIT ALIMA :**La raison d’être d’ALIMA est de sauver des vies et de soigner les populations les plus vulnérables, sans aucune discrimination identitaire, religieuse ou politique, à travers des actions basées sur la proximité, l’innovation et l’alliance d’organisations et d’individus. Nous agissons avec humanisme, impartialité et dans le respect de l’éthique médicale universelle. Pour accéder aux patients et aux patientes, nous nous engageons à intervenir de façon neutre et indépendante.
LES VALEURS et PRINCIPES de notre action, inscrits au sein de notre CHARTE :
- Le patient d’abord
- Révolutionner la médecine humanitaire
- Responsabilité et liberté
- Améliorer la qualité de nos actions
- Faire confiance
- L’intelligence collective
- La responsabilité environnementale
ALIMA promeut et défend les principes des droits humains fondamentaux. ALIMA a une approche de tolérance zéro envers les personnes coupables d’actes de violences sexistes et sexuelles ainsi qu’envers l’inaction face à des faits de violence supposés ou avérés. La protection des personnes bénéficiant et impactées par notre intervention est notre priorité absolue dans tout ce que nous faisons. Toute personne collaborant avec ALIMA s’engage à :
- Respecter la charte, le code de conduite, les politiques institutionnelles incluant la politique de protection contre les abus de pouvoir et les violences sexistes et sexuelles, la politique de prévention de la corruption et de la fraude ;
- Signaler toute violation aux politiques, documents cadre et procédure à une supérieure, un supérieur, une référente ou à un référent.
**SOIGNER – INNOVER – ENSEMBLE :**Depuis sa création en 2009, ALIMA a soigné plus de 10 millions de patients, et déploie aujourd’hui ses opérations dans 12 pays d’Afrique. En 2021, nous avons développé plus de 60 projets de réponse médicale humanitaire pour répondre aux besoins de populations touchées par les conflits, les épidémies et l’extrême pauvreté. L’ensemble de ces projets se font en appui aux autorités sanitaires nationales à travers près de 357 structures de santé (dont 45 hôpitaux et 312 centres de santé). Nous travaillons en partenariat, notamment avec des ONGs locales, dès que cela est possible afin de nous assurer que nos patients bénéficient de l’expertise là où elle se trouve, que ce soit au niveau de leur pays ou du reste du monde. Par ailleurs, pour améliorer la réponse humanitaire, nous menons des projets de recherches opérationnelles et cliniques, notamment pour lutter contre la malnutrition et les fièvres hémorragiques virales.
**L’ÉQUIPE ALIMA :**Plus de 2 000 personnes œuvrent actuellement pour ALIMA. Les équipes terrain, au plus proche des patients, reçoivent leur support des équipes de coordination généralement basées en capitale des pays d’intervention. Celles-ci reçoivent le support des 4 équipes desk et de l’équipe du service urgences et ouvertures basées au siège opérationnel de Dakar, Sénégal. Les équipes de Paris et New-York travaillent activement à la collecte de fonds ainsi qu’à la représentation d’ALIMA. Le reste de la Galaxie ALIMA comprend des individus et des équipes partenaires qui travaillent pour le compte d’autres organisations telles que les ONGs médicales BEFEN, Alerte Santé, SOS Médecins, KEOOGO, AMCP-SP, les organismes de recherche PAC-CI, Inserm, les Universités de Bordeaux ou de Copenhague, l’ONG Solidarités International et bien d’autres.
**NOS PAYS D’INTERVENTIONS :**Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Soudan, Tchad, Ukraine.
NOS THÉMATIQUES PROJET : Malnutrition, Santé Maternelle, Santé Primaire, Pédiatrie, Paludisme, Épidémies (Ebola, Choléra, Rougeole, Coronavirus, Fièvre de Lassa), Recherche, Hospitalisation, Urgences, Violences Basées sur le Genre, vaccinations, santé mentale, …).
ALIMA EN CENTRAFRIQUE :
La crise de 2013 en République centrafricaine (RCA) a considérablement affaibli tous les piliers du système de santé du pays. En RCA, pour 100 000 naissances vivantes, plus de 882 femmes meurent (OMS, indicateur clé du pays), un taux presque deux fois supérieur au taux moyen en Afrique. Le pays est également considéré comme le deuxième endroit le plus risqué au monde pour accoucher. En effet, concernant, la mortalité néonatale, sur 1000 nourrissons nés en 2016, 42 sont décédés avant la fin de leur premier mois d’existence (UNICEF, 2018).
En décembre 2013, ALIMA a apporté un soutien médical dans 3 sites de déplacés de la périphérie de Bangui puis a mis en place un paquet de soins de santé primaires gratuits dans 5 CDS du DS de Bocaranga et de Bangui. L’offre de soins a été élargie à 13 CDS à Bocaranga en 2018. Le projet vise à renforcer les capacités du District Sanitaire en vue d’une complète autonomisation.
La deuxième intervention d’ALIMA a débuté dans le DS de Boda en juin 2014, ville qui faisait face à des affrontements communautaires violents. ALIMA a permis la réouverture de l’hôpital de Boda et du CDS de Boboua (DS de Mbaïki). Aujourd’hui, le projet couvre l’hôpital et 9 FOSA pour assurer l’autonomisation ainsi que la résilience du système de santé local et de la communauté.
Depuis avril 2018, l’action au niveau de la Nana-Gribizi comporte deux volets : une stratégie de réponse RRM au choc humanitaire et en cas d’épidémie et une seconde composante en appui au FOSA de l’AS de Mbrès.
En septembre 2019, deux nouveaux projets ont été ouverts dans la préfecture du Haut-Mbomou, au sud-est du pays, où les équipes d’ALIMA soutiennent deux hôpitaux à Bocaranga et Obo. La réhabilitation, la mise en place d’activités chirurgicales et le soutien médical permettent ainsi aux populations hôtes, déplacées, retournées et réfugiées d’avoir accès à des soins de qualité dans ce désert médical.
LIEU DE MISSION : BOCARANGA – RCA
La Préfecture de l’Ouham Pendé en général, la sous-préfecture de Bocaranga en particulier, est l’un des épicentres de la crise qui touche la République Centrafricaine. La crise électorale n’a pas épargné la région depuis décembre 2020 avec des cycles de violences et une forte présence et mobilisation des éléments armés. Les opérations militaires lancées depuis le 24 mai 2021 par les FAR/Alliés, contre les positions des hommes armés dans les sous-préfectures de Koui, Bocaranga et Ngaoundaye (Ouham-Pende), ont entraîné une aggravation de la situation humanitaire de la zone. Des actes de violences (agressions physiques, des pillages, des braquages, des vols de bétail) ont été rapportés sur les populations civiles. Les populations des localités de Koui, Ndim, Ngaoundaye et environs vivent dans la psychose et sont contraintes de fuir pour se réfugier dans des familles d’accueil à Bocaranga. Cette hausse de la violence a déclenché une alerte RRM le 05 mai 2021 (ACF_KOU_20210529). L’accès sur les axes autour de Bocaranga s’est détérioré du fait de des affrontements réguliers entre les FAR/Alliés et de la présence d’engins explosifs sur la zone. L’accès aux soins pour la population est difficile avec des ruptures régulières de certains médicaments essentiels à cause de l’insécurité sur l’axe de ravitaillement. Le manque de revenus des parents suite à la destruction de leur moyens d’existence par les forces armées limite l’accès à des services de santé de qualité. En 2021, ¼ des alertes liées aux violences en RCA ont été enregistrées dans les sous-préfectures du nord-ouest dont Koui, Bocaranga et Ngaoundaye.
La préfecture de l’Ouham Pendé est caractérisée par un manque important de personnel de santé qualifié et d’infrastructures de santé adaptées (rapport d’exploration ALIMA). Dans le DS de Bocaranga-Koui on compte uniquement 2 médecins pour 10 000 habitants (recommandation de l’OMS: 20 médecins), 4 infirmiers pour 5000 habitants (recommandation de l’OMS: 30), 2 sages-femmes pour 5 000 habitants (recommandation de l’OMS: 30) 1 technicien Laboratoire pour 15 000 habitants (recommandation de l’OMS: 10) et 3 assistantes accoucheuses pour 5 000 habitants (recommandation de l’OMS: 30). Dans le DS de Ngaoundaye, on compte 2 médecins, 1 infirmier d’état, 0 sages-femmes, 0 technicien de laboratoire et 2 assistantes accoucheuses. De plus, les structures de santé visitées ont recours au recouvrement de coûts, y compris les OPD des hôpitaux de Bocaranga et Ngaoundaye, la gratuité ciblée n’est pas appliquée et les frais de référencements sont à la charge des familles.
Une mission d’exploration a été menée par ALIMA dans les DS de Bocaranga-Koui et Ngaoundaye du 18 au 25 août 2022. L’objectif était d’évaluer l’offre et l’accès aux soins médicaux et nutritionnels ainsi que d’identifier les besoins qui ne sont pas encore comblés. Au cours de la mission exploratoire, un screening nutritionnel a été effectué dans les DS de Bocaranga-Koui et des Ngaoundaye. Le dépistage a eu lieu sur 4 villages : Boukaya, Degaulle (Koui), Mboum Mbaïbéré et Bokongo. Au final, 564 enfants de moins de 5 ans ont pu être dépistés via la prise de périmètre brachial et à la recherche d’œdèmes nutritionnels. Le taux de MAM s’élevait à 10% et de MAS à 3,4%, soit un taux supérieur à celui de l’OMS fixé à 2%. Les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère avec complications médicales ont été référés vers les UNT des hôpitaux de Bocaranga et de Ngaoundaye. Dans la Nana-Gribizi, une évaluation nutritionnelle rapide avait été menée par ALIMA dans 9 villages de l’aire de santé de Mbrès du 03 au 10 janvier 2022. La prévalence de la MAG était de 30,6% dont la MAS de de 6,3% et la malnutrition aiguë modérée (MAM) à 24,3%.
Dans le cadre de cette action, ALIMA propose de rester dans la continuité des activités déjà menées dans la Nana-Gribizi en appuyant 11 FOSA et l’hôpital de Mbrès ainsi que 2 FOSA dans le DS de Kaga Bandoro pendant 10 mois dans une logique de sortie.
Vu des besoins humanitaires importants, ALIMA souhaite s’étendre dans l’Ouham Pendé pour couvrir 4 FOSA dans le DS de Bocaranga-Koui, 3 FOSA dans le DS de Ngaoundaye ainsi que les hôpitaux de Bocaranga et Ngaoundaye.
ALIMA travaillera en complémentarité avec les autres partenaires présents dans les zones d’intervention afin d’apporter une assistance multisectorielle aux populations affectées par la crise dans les DS de la Nana-Gribizi, Bocaranga-Koui et Ngaoundaye.
PROTECTION DES BÉNÉFICIAIRES ET DES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ
Niveau 3 : Dans le cadre de ses fonctions, le ou la Coordinateur.trice sera amené·e à visiter les programmes et être en contact avec des enfants ou/et des adultes vulnérables. Par conséquent, la vérification du casier judiciaire ou la présentation d’un certificat de bonne vie et mœurs sera nécessaire. Dans les situations où l’impossibilité de fournir un casier judiciaire ou un certificat de bonne vie et mœurs est constatée, une déclaration sur l’honneur sera demandée.
LIENS FONCTIONNELS ET HIERARCHIQUES
- Il rend compte au Médecin Référent du projet, sous la supervision technique du Comed/Médecin de Desk.
- Il/elle collabore étroitement avec le Chirurgien et l’ensemble du personnel du bloc et interagit avec les médecins et infirmiers des services des urgences, des soins intensifs et de chirurgie.
MISSION PRINCIPALE
L’anesthésiste est responsable de l’anesthésie (évaluation pré-anesthésiste, administration de l’anesthésie, période de réveil, pharmacie, équipement, organisation générale…) et des soins pré ou post-opératoires en lien avec sa spécialité (réanimation, douleur, etc…).
ACTIVITES PRINCIPALES
1. Travailler en en collaboration avec le chirurgien à la réanimation et la stabilisation des patients admis aux urgences des soins intensifs et des soins hospitaliers à l’HD de Bocaranga;
2. Mettre en œuvre sans attendre les gestes d’urgence et de survie selon les protocoles établis et disponibles dans chaque service hospitalier face aux urgences vitales et transférés les patients aux urgences pour la suite des soins appropriés ;
3. Réaliser le bilan pré opératoire des interventions chirurgicales électives simples des patients admis au service de chirurgie à l’hôpital de Bocaranga;
4. Procéder à l’induction de l’anesthésie lors des interventions des cas de chirurgie simple et des interventions chirurgicales urgentes suivant la prescription du chirurgien ou le protocole établi (générale, régionale ou locale)
5. Assurer la surveillance des patients au cours des interventions chirurgicales, informer le chirurgien de la survenue de toute anomalie et intervenir immédiatement selon les instructions de ce dernier ;
6. Superviser la surveillance post intervention chirurgicale (salle de veille) ;
7. Assurer la gestion du petit matériel d’anesthésie à usage unique ou non (approvisionnement et la gestion du stock du bloc opératoire) ;
8. La vérification et la maintenance dans les limites de sa compétence de l’état de fonctionnement du matériel de réanimation et de stérilisation et en informe le chirurgien formateur et le directeur de l’hôpital de l’HD de Bocaranga;
9. Superviser la gestion des médicaments utilisés en anesthésie et réanimation, la surveillance de l’approvisionnement en produits sanguins, leur conservation et ainsi que leur utilisation ;
10. Identifier le personnel de l’HD à former à la pratique de la réanimation et de l’anesthésie pour la prise en charge des urgences, les interventions chirurgicales simples et urgentes ainsi que la surveillance post intervention chirurgicale ;
11. Elaborer un plan de formation comprenant une partie théorique et une partie pratique ;
12. Assurer la formation du personnel identifié ;
13. Evaluer la formation (grille avec indicateurs d’évaluation/cotation) et assurer le suivi post formation
EXPERIENCES ET COMPETENCES
- Diplôme d’Etude Spécialisé : Anesthésie-Réanimation.
- Expérience :
- Profil de formateur, pour apprendre aux jeunes médecins et infirmiers l’anesthésie de base.
- Maîtrise des applications sous MS Office
- Expérience de contexte de guerre, conditions de travail de brousse (ouverture mission).
- Profil de formateur, pour apprendre aux jeunes médecins les gestes chirurgicaux de base.
- Capacité d’autonomie et de rapide prise de poste
- Capacité d’analyse et sens critique
- Capacité rédactionnelle
- Capacité d’écoute importante
- Capacité à travailler en équipe
- Capacité à travailler sous pression
- Capacité à vivre et à travailler dans des localités souvent éloignées des capitales, situées en zone rurale et souvent peu couvertes en termes sécuritaires, médicaux, sociaux et de loisirs.
- Français Anglais
CONDITIONS
Durée et type de contrat : CDD de 6 mois renouvelables.
Prise de poste : Juin 2023
Salaire : Selon grille salariale ALIMA + valorisation de l’expérience + Perdiem
ALIMA prend en charge :
- Les frais de déplacements entre le pays d’origine de l’expatrié et le lieu de mission
- Les frais d’hébergement
- La couverture médicale du premier jour de contrat à un mois après la date de départ du pays de mission pour l’employé et ses ayants droits
- L’évacuation pour l’employé et ses ayants droits
How to apply
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Les candidatures sont traitées suivant l’ordre d’arrivée. ALIMA se réserve le droit de fermer l’offre avant le terme initialement indiqué si une candidature est retenue. Seules les candidatures complètes (CV en format PDF + Lettre de Motivation) seront étudiées.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées.
Cette description de tâches n’est pas exhaustive et peut être modifiée en fonction de l’évolution de la mission.